
J’habite Roquefort depuis maintenant 7 ans et avant même d’être citoyenne roquefortoise, j’avais remarqué ces maisons sur l’avenue des Arènes. Leur alignement, leur similitude et leur aspect dissymétrique interpelle le regard : ces maisons ont un air de famille !!!
J’étais contente et fière d’avoir acheté cette maison construite en 1957 qui avait un vrai passé. La transaction faite, j’annonçais aux membres de ma famille qui ne sont pas dans la région :
« – J’ai acheté un Castor !
– Un quoi ? ».
A ma grande surprise, je me suis rapidement aperçue que le Castor, et d’autant plus que le Castor Landais est une curiosité locale.
Voici donc l’histoire de ces maisons pas comme les autres : les sept premiers Castors Landais de Roquefort.
Le jour où j’ai cherché à me loger, c’est justement une de ces maisons qui m’a accueillie. Elle était disponible au moment où j’en avais besoin. Fonctionnelle, quatre chambres, un jardin, en plein cœur de Roquefort, c’était la maison qu’il me fallait. Le jour de l’achat, une des vendeuses Mme Esparseil m’a dit : « Ici c’est la maison du bonheur, je vous souhaite qu’elle continue à l’être. »… J’en avais bien l’intention !
J’étais contente et fière d’avoir acheté cette maison construite en 1957 qui avait un vrai passé. La transaction faite, j’annonçais aux membres de ma famille qui ne sont pas dans la région « – J’ai acheté un Castor ! – Un quoi ? ». A ma grande surprise, je me suis rapidement aperçue que le Castor, et d’autant plus que le Castor Landais est une curiosité locale.
Voici donc l’histoire de ces maisons pas comme les autres : les sept premiers Castors Landais de Roquefort.
La réponse à un besoin : loger dignement de très nombreuses familles françaises
La coopérative des Castors Landais s’intègre dans l’histoire de France et dans les besoins d’après guerre de loger de très nombreuses familles françaises. Ce besoin de logement s’accompagnait pour les futurs occupants comme pour les personnes qui soutenaient les projets d’une volonté de mettre la propriété privée à la portée du plus grand nombre.
Les mouvements des maisons castors dans la France entière étaient empreints d’humanisme. Cette volonté de donner accès à la petite propriété s’accompagnait d’un souhait de faire profiter au plus grand nombre d’un logement digne. Les maisons castor étaient conçues pour que les familles vivent bien avec tout le confort moderne.
La coopérative des Castors Landais avec M. Lamarque-Cando
La coopérative des Castors Landais s’intègre dans l’histoire de France et dans les besoins d’après guerre de loger de très nombreuses familles françaises. Ce besoin de logement s’accompagnait pour les futurs occupants comme pour les personnes qui soutenaient les projets d’une volonté de mettre la propriété privée à la portée du plus grand nombre.
Les mouvements des maisons castors dans la France entière étaient empreints d’humanisme. Cette volonté de donner accès à la petite propriété s’accompagnait d’un souhait de faire profiter au plus grand nombre d’un logement digne. Les maisons castor étaient conçues pour que les familles vivent bien avec tout le confort moderne.
Les Castors Landais de Roquefort

Le premier quartier de Castors Landais de Roquefort fut inauguré en 1957. Il était situé face aux arènes, un peu à l’écart du centre historique de Roquefort.
Ce quartier constitué de sept maisons Castor et d’une maison au plan plus personnalisé a accueilli huit familles. C’était un véritable changement de vie pour chacune de ces familles. Elles n’avaient connu jusque là que des logements sans eau et sans sanitaires, et cohabitaient souvent avec une autre génération dans leur précédent logement.
Les revenus modestes de ces familles leur avaient permis certes d’accéder à la propriété, mais il restait encore du chemin à parcourir. Le mobilier était très sommaire : la plupart du temps, une cuisinière, les lits, une table et des chaises était tout ce que contenait la maison. L’aménagement était vite fait.
Plus important encore était l’esprit qui soudait ces familles : la solidarité était le quotidien. On se dépannait d’une maison à l’autre au moment de faire la cuisine ou pour bricoler. Les enfants grandissaient ensemble, allaient à l’école en groupe. Aujourd’hui encore, ils gardent précieusement engrangés dans leurs mémoires des moments de jeux mais aussi de bêtises et de petits secrets du temps de l’enfance.

Maïté Berthod, présidente actuelle de la coopérative des Castors Landais, Colette Karaquillo et Martine Huguiès (les deux petites filles sur la photo !) roquefortoises et anciennes habitantes des Castor m’ont transmis avec enthousiasme leurs souvenirs, mais aussi et surtout l’esprit des Castors Landais.
Comme Madame Esparseil une des vendeuses de la maison, et sans s’être donné le mot, elle m’ont raconté leur version de l’histoire de ce qu’elles ont appelé « Les maisons du bonheur ».
Remerciements à Mmes Berthod, Karaquillo et Huguiès pour leur participation.